De quelle façon les sociologues définissent-ils la consommation
De quelle façon les sociologues définissent-ils la consommation ?
En sociologie, le consumérisme ne consiste pas simplement à prendre ou à utiliser des ressources. Les humains consomment pour leur survie, bien sûr, mais dans le monde d'aujourd'hui, nous consommons également pour le divertissement et pour partager du temps et des expériences avec d'autres.
Nous consommons non seulement des biens physiques, mais aussi des services, des expériences, des informations et des produits culturels tels que l'art, la musique, le cinéma et la télévision. En effet, du point de vue de la sociologie, la consommation est aujourd'hui un principe central d'organisation de la vie sociale.
Ils façonnent notre quotidien, nos valeurs, nos attentes et nos pratiques, nos relations aux autres, nos identités individuelles et collectives, notre expérience globale du monde.
La consommation selon les sociologues
Cette transformation a commencé aux États-Unis au milieu du XXe siècle, après quoi la plupart des emplois de production ont été déplacés à l'étranger, et notre économie s'est tournée vers le commerce de détail et la fourniture de services et d'informations.
En conséquence, la plupart d'entre nous passent nos journées à consommer des biens plutôt qu'à les produire. N'importe quel jour, on peut se rendre au travail en bus, en train ou en voiture ; travailler dans un bureau nécessite de l'électricité, du gaz, du pétrole, de l'eau, du papier et une gamme d'appareils électroniques grand public et de biens numériques ; acheter du thé, du café ou du soda ; sortir au restaurant pour le déjeuner ou le dîner ; ramasser le nettoyage à sec, acheter des produits de santé et d'hygiène dans une pharmacie ; Utilisez les produits d'épicerie achetés pour préparer le dîner, Ce sont toutes des formes de consommation.
Puisque la consommation est une composante essentielle de la façon dont nous vivons nos vies, elle a pris une grande importance dans les relations que nous entretenons avec les autres.
Nous organisons souvent des visites avec d'autres autour de l'acte de manger, que ce soit en s'asseyant autour d'un repas fait maison en famille, en regardant un film avec un rendez-vous galant ou en rencontrant des amis lors d'une virée shopping au centre commercial.
De plus, nous utilisons souvent des biens de consommation pour exprimer nos sentiments aux autres par la pratique d'offrir en cadeau, ou notamment, en train de proposer en mariage un bijou coûteux.
La consommation est également un aspect central de la célébration des fêtes laïques et religieuses, telles que Noël, la Saint-Valentin et Halloween.
C'est même devenu une expression politique, comme lorsque nous achetons des biens produits ou achetés de manière éthique, ou que nous nous engageons dans un boycott d'un produit ou d'une marque en particulier.
Les sociologues pensent également que la consommation est une partie importante du processus de formation et d'expression des identités individuelles et collectives. Dans Subculture: The Meaning of Style, le sociologue Dick Heibig, a noté que l'identité s'exprime souvent à travers des choix de mode, ce qui nous permet de classer les gens comme hipsters ou emos, par exemple.
Cela se produit parce que nous choisissons nous-mêmes des biens de consommation qui, selon nous, disent quelque chose sur qui nous sommes.
Nos choix de consommation visent souvent à refléter nos valeurs et notre mode de vie, et ce, faisant, nous envoyons des signaux visuels aux autres sur le genre de personne que nous sommes.
Alors que nous associons certaines valeurs, identités et modes de vie aux biens de consommation, les sociologues reconnaissent que certains effets perturbateurs découlent de la centralité de la consommation dans la vie sociale.
Nous formulons souvent des hypothèses, sans même nous en rendre compte, sur la personnalité, le statut social, les valeurs, les croyances ou même l'intelligence d'une personne, en fonction de notre interprétation de ses pratiques de consommation.
Pour cette raison, la consommation peut servir des processus d'exclusion et de marginalisation dans la société et peut conduire à des conflits entre classes, races ou ethnies, cultures, sexes et religions.
Par conséquent, du point de vue de la sociologie, il y a plus dans la consommation qu'il n'y paraît. En fait, il y a tant à étudier sur la consommation qu'on lui consacre tout un sous-domaine : la sociologie de la consommation.
